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Tanguy de Thuret
Visual Artist
Tanguy de Thuret - En la présence
Pérégrinations. Artiste mercu
Tanguy de Thuret - En la présence
Pérégrinations. Artiste mercurien, éternel nomade, Tanguy de Thuret sillonne d’abord l’Europe du Nord, étudiant l’art et l’archéologie à Bruxelles et Londres, avant de se consacrer au cinéma à New York où il réalise divers courts métrages expérimentaux. Un Grand Tour de l’Italie s’achève un jour à Rome où il s’établit comme guide touristique pour vivre pleinement sa passion pour les arts Baroques, la Renaissance et l’art Antique. A l’heure où la jeunesse italienne file aux Etats-Unis, il fait le voyage à contre-sens : pour Tanguy de Thuret “Rome, comme New York, c’est Babel”.
Faire ses gammes. Son expérience de guide lui permet de percer les secrets des mythiques musées de Rome et du Vatican et, surtout, d’aiguiser son œil. Au début, le défi semble trop grand, mais finalement, c’est bien le fait d’évoluer dans l’intimité et la physicalité des chefs-d’œuvre de Raphaël, Caravage, Michel-Ange et de l’Antiquité romaine, d’en voir de près le coup de pinceau et les secrets de fabrication, qui lui permettra de démystifier certaines techniques et de passer le cap de la création. C’est ainsi suite à cette longue maturation artistique qu’il se consacre finalement à une œuvre picturale originale, interrogeant à la fois l'Antiquité, la modernité et la post‑modernité.
Soleil pâle. Les œuvres de Tanguy de Thuret se reconnaissent en premier lieu à leur luminosité pâle et voilée, inspirée par l’atmosphère bruxelloise. Au travers de ce climat du Nord qui tend vers la grisaille, on sent poindre le désir de couleurs plus vives et plus franches, appliquées en touches subtiles et atténuées. Ce sont les couleurs de l’Italie, du Sud, de la Méditerranée, que l’on retrouve alors, comme le lapis lazuli des fresques de la Chapelle Sixtine, le rouge profond des murs de Pompéi, et d’autres couleurs chaudes puisées dans les miroitements des canaux vénitiens.
Présences et phénomènes. C’est à Rome, au sous-sol d’un magasin de fournitures de Beaux-arts, qu’il commence véritablement à peindre. Dans cet atelier de fortune, véritable capharnaüm fellinien qui semble encore habité par la présence des Juifs cachés par les propriétaires pendant la guerre, il représente ses parents disparus, ses muses, ses anonymes, entre autres obsessions personnelles. Ses modèles - humains comme objets - ont toujours une présence légèrement fantomatique.
Apparitions. Le processus créatif de Tanguy de Thuret est déclenché par une vision ou un détail, qui sont fixés par une photo ou un croquis. Comme un rituel, les premières esquisses sur la toile sont faites en un bleu turquoise, couleur qui restera par la suite présente sous forme de réserves et de cernes discrets autour des figures. Saisis dans cette aura froide, les modèles, humains comme objets, semblent se tenir sur un seuil, figés dans un moment de transition. Les objets notamment, paraissent souvent abandonnés : des bouteilles de bière sur le palier, une voiture bâchée attendant d’être découverte, une table gisante, bousculée : « des objets qui sont vivants, qui se transforment à mesure qu’on les peint ». Des jeux de chiaro scuro baroques dramatisent souvent des compositions cinématographiques, qui invitent à imaginer l’instant d’avant.
Anachronismes. Peindre, pour Tanguy de Thuret, c’est avant tout se raccrocher à un plaisir sensuel et calligraphique, si anachronique à l’heure de l’hyperconnexion numérique. Dans son musée imaginaire, il converse avec les cultures du passé, notamment les civilisations préchristianiques, polythéistes, et en particulier la culture étrusque et les souvenirs des superstitions de diverses cultures païennes, qui affleurent partout dans Rome. Le Monti des sorcières, la Porte magique des alchimistes, le Vatican et ses prophéties hallucinatoires de la déesse Vatica : autant d’espaces-palimpsestes dont il adore révéler la face B, que ce soit sur la toile ou à la faveur d’une conversation passionnée.
Influences. Rares sont les peintres actuels aussi empreints de culture et d’histoire, les références modernes côtoyant une contemporanéité obsédante. On reconnait dans les œuvres de Tanguy de Thuret une forte influence de la Nouvelle Objectivité allemande : il cite parmi ses modèles Bacon, Freud et David Hockney - dont il apprécie l’œuvre comme le personnage. Des contemporains, il admire Alex Katz et Francesco Clemente, et la peinture de l’Allemagne de l’Est (Gerhard Richter, Eberhard Havekost), et dans les Flandres Michael Borremans. Etant repassé de l’écran du cinéma à la physicalité revitalisante de la toile, il continue pourtant d’y aborder l’omniprésence et la multiplication des écrans dans une série de tableaux interrogeant les évolutions d’internet les plus récentes et les plus inquiétantes (deepfake, camgirls…).
Muse. Une jeune femme aux cheveux courts apparait souvent dans les œuvres de Tanguy de Thuret. Il s’agit d’Elodie, une jeune femme atteinte d’autisme dont la présence silencieuse et pensive et l’être-au-monde si différents inspirent au peintre une certaine prise de distance par rapport à la réalité, un nouveau point de vue sur la vie quotidienne. « Je suis tellement habitué à elle que je la vois comme elle est. J’aime peindre en sa présence ».
Interview et texte par Amélie Guinet
rien, éternel nomade, Tanguy de Thuret sillonne d’abord l’Europe du Nord, étudiant l’art et l’archéologie à Bruxelles et Londres, avant de se consacrer au cinéma à New York où il réalise divers courts métrages expérimentaux. Un Grand Tour de l’Italie s’achève un jour à Rome où il s’établit comme guide touristique pour vivre pleinement sa passion pour les arts Baroques, la Renaissance et l’art Antique. A l’heure où la jeunesse italienne file aux Etats-Unis, il fait le voyage à contre-sens : pour Tanguy de Thuret “Rome, comme New York, c’est Babel”.
Faire ses gammes. Son expérience de guide lui permet de percer les secrets des mythiques musées de Rome et du Vatican et, surtout, d’aiguiser son œil. Au début, le défi semble trop grand, mais finalement, c’est bien le fait d’évoluer dans l’intimité et la physicalité des chefs-d’œuvre de Raphaël, Caravage, Michel-Ange et de l’Antiquité romaine, d’en voir de près le coup de pinceau et les secrets de fabrication, qui lui permettra de démystifier certaines techniques et de passer le cap de la création. C’est ainsi suite à cette longue maturation artistique qu’il se consacre finalement à une œuvre picturale originale, interrogeant à la fois l'Antiquité, la modernité et la post‑modernité.
Soleil pâle. Les œuvres de Tanguy de Thuret se reconnaissent en premier lieu à leur luminosité pâle et voilée, inspirée par l’atmosphère bruxelloise. Au travers de ce climat du Nord qui tend vers la grisaille, on sent poindre le désir de couleurs plus vives et plus franches, appliquées en touches subtiles et atténuées. Ce sont les couleurs de l’Italie, du Sud, de la Méditerranée, que l’on retrouve alors, comme le lapis lazuli des fresques de la Chapelle Sixtine, le rouge profond des murs de Pompéi, et d’autres couleurs chaudes puisées dans les miroitements des canaux vénitiens.
Présences et phénomènes. C’est à Rome, au sous-sol d’un magasin de fournitures de Beaux-arts, qu’il commence véritablement à peindre. Dans cet atelier de fortune, véritable capharnaüm fellinien qui semble encore habité par la présence des Juifs cachés par les propriétaires pendant la guerre, il représente ses parents disparus, ses muses, ses anonymes, entre autres obsessions personnelles. Ses modèles - humains comme objets - ont toujours une présence légèrement fantomatique.
Apparitions. Le processus créatif de Tanguy de Thuret est déclenché par une vision ou un détail, qui sont fixés par une photo ou un croquis. Comme un rituel, les premières esquisses sur la toile sont faites en un bleu turquoise, couleur qui restera par la suite présente sous forme de réserves et de cernes discrets autour des figures. Saisis dans cette aura froide, les modèles, humains comme objets, semblent se tenir sur un seuil, figés dans un moment de transition. Les objets notamment, paraissent souvent abandonnés : des bouteilles de bière sur le palier, une voiture bâchée attendant d’être découverte, une table gisante, bousculée : « des objets qui sont vivants, qui se transforment à mesure qu’on les peint ». Des jeux de chiaro scuro baroques dramatisent souvent des compositions cinématographiques, qui invitent à imaginer l’instant d’avant.
Anachronismes. Peindre, pour Tanguy de Thuret, c’est avant tout se raccrocher à un plaisir sensuel et calligraphique, si anachronique à l’heure de l’hyperconnexion numérique. Dans son musée imaginaire, il converse avec les cultures du passé, notamment les civilisations préchristianiques, polythéistes, et en particulier la culture étrusque et les souvenirs des superstitions de diverses cultures païennes, qui affleurent partout dans Rome. Le Monti des sorcières, la Porte magique des alchimistes, le Vatican et ses prophéties hallucinatoires de la déesse Vatica : autant d’espaces-palimpsestes dont il adore révéler la face B, que ce soit sur la toile ou à la faveur d’une conversation passionnée.
Influences. Rares sont les peintres actuels aussi empreints de culture et d’histoire, les références modernes côtoyant une contemporanéité obsédante. On reconnait dans les œuvres de Tanguy de Thuret une forte influence de la Nouvelle Objectivité allemande : il cite parmi ses modèles Bacon, Freud et David Hockney - dont il apprécie l’œuvre comme le personnage. Des contemporains, il admire Alex Katz et Francesco Clemente, et la peinture de l’Allemagne de l’Est (Gerhard Richter, Eberhard Havekost), et dans les Flandres Michael Borremans. Etant repassé de l’écran du cinéma à la physicalité revitalisante de la toile, il continue pourtant d’y aborder l’omniprésence et la multiplication des écrans dans une série de tableaux interrogeant les évolutions d’internet les plus récentes et les plus inquiétantes (deepfake, camgirls…).
Muse. Une jeune femme aux cheveux courts apparait souvent dans les œuvres de Tanguy de Thuret. Il s’agit d’Elodie, une jeune femme atteinte d’autisme dont la présence silencieuse et pensive et l’être-au-monde si différents inspirent au peintre une certaine prise de distance par rapport à la réalité, un nouveau point de vue sur la vie quotidienne. « Je suis tellement habitué à elle que je la vois comme elle est. J’aime peindre en sa présence ».
Interview et texte par Amélie Guinet
Tanguy de Thuret - En la présence
Pérégrinations
Artiste mercurien, éternel nomade, Tanguy de Thuret sillonne d’abord l’Europe du Nord, étudiant l’art et l’archéologie à Bruxelles et Londres, avant de se consacrer au cinéma à New York où il réalise divers courts métrages expérimentaux. Un Grand Tour de l’Italie s’achève un jour à Rome où il s’établit comme guide touristique pour vivre pleinement sa passion pour les arts Baroques, la Renaissance et l’art Antique. A l’heure où la jeunesse italienne file aux Etats-Unis, il fait le voyage à contre-sens : pour Tanguy de Thuret “Rome, comme New York, c’est Babel”. Faire ses gammes. Son expérience de guide lui permet de percer les secrets des mythiques musées de Rome et du Vatican et, surtout, d’aiguiser son œil. Au début, le défi semble trop grand, mais finalement, c’est bien le fait d’évoluer dans l’intimité et la physicalité des chefs-d’œuvre de Raphaël, Caravage, Michel-Ange et de l’Antiquité romaine, d’en voir de près le coup de pinceau et les secrets de fabrication, qui lui permettra de démystifier certaines techniques et de passer le cap de la création. C’est ainsi suite à cette longue maturation artistique qu’il se consacre finalement à une œuvre picturale originale, interrogeant à la fois l'Antiquité, la modernité et la post‑modernité. Soleil pâle. Les œuvres de Tanguy de Thuret se reconnaissent en premier lieu à leur luminosité pâle et voilée, inspirée par l’atmosphère bruxelloise. Au travers de ce climat du Nord qui tend vers la grisaille, on sent poindre le désir de couleurs plus vives et plus franches, appliquées en touches subtiles et atténuées. Ce sont les couleurs de l’Italie, du Sud, de la Méditerranée, que l’on retrouve alors, comme le lapis lazuli des fresques de la Chapelle Sixtine, le rouge profond des murs de Pompéi, et d’autres couleurs chaudes puisées dans les miroitements des canaux vénitiens. Présences et phénomènes. C’est à Rome, au sous-sol d’un magasin de fournitures de Beaux-arts, qu’il commence véritablement à peindre. Dans cet atelier de fortune, véritable capharnaüm fellinien qui semble encore habité par la présence des Juifs cachés par les propriétaires pendant la guerre, il représente ses parents disparus, ses muses, ses anonymes, entre autres obsessions personnelles. Ses modèles - humains comme objets - ont toujours une présence légèrement fantomatique. Apparitions. Le processus créatif de Tanguy de Thuret est déclenché par une vision ou un détail, qui sont fixés par une photo ou un croquis. Comme un rituel, les premières esquisses sur la toile sont faites en un bleu turquoise, couleur qui restera par la suite présente sous forme de réserves et de cernes discrets autour des figures. Saisis dans cette aura froide, les modèles, humains comme objets, semblent se tenir sur un seuil, figés dans un moment de transition. Les objets notamment, paraissent souvent abandonnés : des bouteilles de bière sur le palier, une voiture bâchée attendant d’être découverte, une table gisante, bousculée : « des objets qui sont vivants, qui se transforment à mesure qu’on les peint ». Des jeux de chiaro scuro baroques dramatisent souvent des compositions cinématographiques, qui invitent à imaginer l’instant d’avant. Anachronismes. Peindre, pour Tanguy de Thuret, c’est avant tout se raccrocher à un plaisir sensuel et calligraphique, si anachronique à l’heure de l’hyperconnexion numérique. Dans son musée imaginaire, il converse avec les cultures du passé, notamment les civilisations préchristianiques, polythéistes, et en particulier la culture étrusque et les souvenirs des superstitions de diverses cultures païennes, qui affleurent partout dans Rome. Le Monti des sorcières, la Porte magique des alchimistes, le Vatican et ses prophéties hallucinatoires de la déesse Vatica : autant d’espaces-palimpsestes dont il adore révéler la face B, que ce soit sur la toile ou à la faveur d’une conversation passionnée. Influences. Rares sont les peintres actuels aussi empreints de culture et d’histoire, les références modernes côtoyant une contemporanéité obsédante. On reconnait dans les œuvres de Tanguy de Thuret une forte influence de la Nouvelle Objectivité allemande : il cite parmi ses modèles Bacon, Freud et David Hockney - dont il apprécie l’œuvre comme le personnage. Des contemporains, il admire Alex Katz et Francesco Clemente, et la peinture de l’Allemagne de l’Est (Gerhard Richter, Eberhard Havekost), et dans les Flandres Michael Borremans. Etant repassé de l’écran du cinéma à la physicalité revitalisante de la toile, il continue pourtant d’y aborder l’omniprésence et la multiplication des écrans dans une série de tableaux interrogeant les évolutions d’internet les plus récentes et les plus inquiétantes (deepfake, camgirls…). Muse. Une jeune femme aux cheveux courts apparait souvent dans les œuvres de Tanguy de Thuret. Il s’agit d’Elodie, une jeune femme atteinte d’autisme dont la présence silencieuse et pensive et l’être-au-monde si différents inspirent au peintre une certaine prise de distance par rapport à la réalité, un nouveau point de vue sur la vie quotidienne. « Je suis tellement habitué à elle que je la vois comme elle est. J’aime peindre en sa présence ». Interview et texte par Amélie Guinet

























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Education, Film & Animation
stanley kubrick, art, brooklyn bridge, christo, pigeons, Richard wagner, Mimmo rotella, von Braun Kennedy, Sugar Baby, Baal, The Golden Ass TheDye, contemporary painting, The Queen is Dead, sugar babe, Derek jarman, Andrei Tarkovsky, L'effet Koulechov, peinture figurative, liebestod, art confinement, Libby Miga, belgian art, Rudolf Steiner, a.topos, Mao, Kenneth Anger, Tristan and Isolde, covid art, art contemporain, venice, The Smiths, Laika dog, Dreams, Gerhard richter, Derek Jarman, lovecraft, Rainer Werner Fassbinder, Fassbinder, Frank Anderson, film experimental, Bertold Brecht, Surrealism, New York, Psychedelic, vanitas, pop art, Tanguy de Thuret, The Cocktail Party

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Exposition Tanguy @ HANGAR, Bruxelles 2022

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Exposition de plusieurs peintures de l'artiste Tanguy de Thuret a l'espace HANGAR de Bruxelles , printemps 2022. Pour toutes commissions/portraits : www.tanguy-painter.comEducation
Tanguy de Thuret, art contemporain, peinture figurative, Gerhard richter, stanley kubrick, Laika dog, Derek jarman, Kenneth Anger, art confinement, pigeons, lovecraft, christo, Mimmo rotella, von Braun Kennedy, vanitas, belgian art, pop art, Mao, contemporary painting, L'effet Koulechov, Rainer Werner Fassbinder, Baal, Bertold Brecht, Andrei Tarkovsky, covid art
Tanguy de Thuret @ a.topos Venice

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The Painter Tanguy de Thuret talks about his collaboration with a.topos Venice for the collective show "The Creative Room" (2021). https://atoposvenice.comFilm & Animation
contemporary painting, Tanguy de Thuret, a.topos, venice, art, Richard wagner, Tristan and Isolde, liebestod, Rudolf Steiner
ELODIE X 9
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9 is the number of Enlightenment, Transformation, Endings, and Completion. 9 is the number of human pregnancy.The 9 Muses in Greek mythology. The exhibition shows 9 paintings about the life of Elodie, an autistic woman, in her everyday moments during the winter lockdown. She may not understand the pandemic situation but she is extremely sensitive to emotions. Her wide open eyes are gazing beyond in an hallucinatory state of consciousness. ELODIE X 9 , Au Bassin, Brussels 9/09 till 9/10/21 Tanguy de Thuret is a French-Latin American visual artist . He studied Art History at the Université Libre de Bruxelles , Modern & Contemporary Art in London and afterwards Film Production at The New School, New York, where he created several experimental documentaries & short films. In 2016, he moved back to Europe to learn traditional oil painting techniques in Rome. After several stays in Berlin, postwar Eastern German painters and New Objectivity (Neue Sachlichkeit) have influenced his work. In Spring 2021, he participated in the exhibition “Musée temporaire du confinement - ULB” in Brussels and, last summer, in the exhibition “Outside The Window/ Looking Within” curated by a.topos (Venice).ROMAN STUDIO
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Artist Tanguy de Thuret is talking about his craft and his favorite painters in "la bottega" of his teatcher Claudio Bordi, the Roman studio where he painted. Shot in Rome, summer 2018 Music David Severi inspired by Antonio Vivaldi "Sposa son disprezzata" Mezzo Soprano : Mara Zaninelli © A TANGUY FILM 2021Tanguy de Thuret - Director's REEL

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Director/Editor 2011-2016 facebook.com/tanguy.dethuret tanguydethuret.tumblr.com/ instagram : passionfixe Music : The Smiths "The Queen is Dead" Rough Trade Records 1986Education
Tanguy de Thuret, The Smiths, The Queen is Dead, Psychedelic, Kenneth Anger, Derek Jarman, Fassbinder, sugar babe, brooklyn bridge, film experimental, Libby Miga, Frank Anderson, The Cocktail Party, New York, Surrealism, Dreams
The Arrangement (first cut)
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A Film directed by Tanguy de Thuret With Frank Anderson & Haley Rice Director of Photography Angelo Vasta Paintings Ashley Taraban Assistants : Nell Merlo & Agustina Vanni Sound recording: Maurice Molcho "A basic economic principle is government ought to tax what we want to discourage, and not tax what we want to encourage. For example, if we want less carbon dioxide in the atmosphere, we should tax carbon polluters. On the other hand, if we want more students from lower-income families to be able to afford college, we shouldn't put a tax on student loans. Sounds pretty simple, doesn't it? Unfortunately, congressional Republicans are intent on doing exactly the opposite. Earlier this year the Republican-led House passed a bill pegging student-loan interest rates to the yield on the 10-year Treasury note, plus 2.5 percentage points. "I have very little tolerance for people who tell me that they graduate with $200,000 of debt or even $80,000 of debt because there's no reason for that," Rep. Virginia Foxx (R-NC), the co-sponsor of the GOP bill, said. Republicans estimate this will bring in around $3.7 billion of extra revenue, which will help pay down the federal debt. In other words, it's a tax -- and one that hits lower-income students and their families. Which is why several leading Democrats, including Senate Majority Whip Dick Durbin, oppose it. "Let's make sure we don't charge so much in interest that the students are actually paying a tax to reduce the deficit," heargues." Robert Reich, Chancellor's Professor of Public Policy at the University of California at Berkeley, 07/08/2013 Location: Dumbo, Brooklyn Music: The Who & The Rolling Stones The use of the music is not for commercial purpose but for a non profit university project. Production, script & editing : Tanguy de Thuret Readings inspiring me for the subject : Anya Kamenetz "Generation Debt" and the economist Robert Reich. Thanks to Marcus Turner Film 4: Advanced Film Production class The New School, Spring MMXIVSugar Baby
The Golden Ass
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Apuleius popular novel, which tells the story of a young man, Lucius, who is turned into a donkey. He is doomed to wander and to suffer and ends up being redeemed after a year by the goddess Isis and inducted into mysteries . Music - Bruno Arredondo Video - A Tanguy Film with Isis / Marissa Niederhauser Lucius/Tanguy de Thuret Location - BerlinThe Golden Ass TheDye